A travers l’engagement en faveur de la légalité et contre les organisations criminelles, les acteurs politiques et associatifs, les citoyens d’une manière générale entendent proposer un modèle de société inclusif et plus égalitaire.
- Adapter le cadre juridique : usage social des biens confisqués, délit d’association criminelle, coopérateurs de justice/témoins de justice (citoyens honnêtes qui dénoncent un délit ou un crime mafieux).
- Usage de l’argent et des biens confisqués : redistribution aux associations (sans monopole), pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap notamment, aux différents secteurs de la fonction publique, réaffirmation du rôle de l’Etat Providence et de la nécessité d’interactions constructives avec les associations, les collectifs. Transparence des saisies et des attributions.
- La légalisation du cannabis permettrait également des rentrées d’argent considérables et une nouvelle approche à la fois sanitaire, répressive et carcérale, davantage centrée sur les gros trafiquants que sur les « petites mains ».
- Effectuer des missions d’information pour mettre fin au déficit culturel sur la question mafieuse en France, ce déficit entretient des stéréotypes, des lieux communs (commissions parlementaires, campagnes d’information, semaines thématiques dans les écoles).
- Favoriser les échanges entre forces de l’ordre, monde de la recherche et milieu associatif. Mettre fin au monopole judiciaire de la production du savoir sur le crime organisé en France. Faciliter l’accès aux archives judiciaires dans ce domaine (centralisation en un même lieu par exemple).
