Collaborateurs de justice ou « repentis », le président de la commission pointe les dysfonctionnements

Ces derniers jours, la Commission nationale de protection et de réinsertion des repentis a de nouveau ouvert ses portes pour signaler des problèmes à la mise en place et à l’amélioration de ce programme. C’était également le cas en 2018, depuis rien ne semble avoir progressé.

D’abord dans un article du Monde du 28 avril, sous la plume de Jacques Follorou, Bruno Sturlèse, président de la CNPR, exprime son mécontentement et l’absence de signe de la part du ministère de la Justice. Pourtant ce ministère dit régalien aurait tout intérêt à bénéficier des avantages de ce type de programme, notamment pour mettre à mal les organisations de type mafieuse.

Ensuite, Bruno Sturlèse a également accordé un entretien à France 3 Corse Via Stella, le 27 avril, en deux parties :

Le retard de la France dans ce domaine ne peut qu’interroger face à la recrudescence d’actes violents, voire barbares qui secouent le pays. Une lutte intégrale implique une mise en place des outils qui ont fait leurs preuves dans de nombreux pays, pour réellement combattre le mal qui gangrène la société entière.